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 Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique

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Propice Vangard


Propice Vangard

Messages : 17
Date d'inscription : 24/03/2011

Carte d'identité
Surnom: Propice
Sexualité : les seuls rapports charnels qui m'intéressent sont ceux que j'ai entre la chair et mon scalpel
Niveau de dangerosité: Elevé si vous êtes son cobaye


Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Vide
MessageSujet: Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique   Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Icon_minitimeJeu 24 Mar - 20:10

|| Propice Vangard ||




Informations
    Nom : Vangard
    prénom : Propice
    Âge : 43 ans
    Taille : 1m73
    Poids : 60kg (tout mouillé)
    Race : Humain
    Sexualité : Il n’a aucune vie sexuelle
    Rang/Métier : Savant fou

|| Informations diverses ||

    Physique : Propice est un homme de bureau, il n’est pas mince, il est maigre. Son visage est émacié, creusé par des heures de travail qu’il ne compte pas. Ses yeux sont d’un gris très clair, encadré par des cheveux blonds à la limite du blanc. Il ne sourit presque jamais et quand ça lui arrive, il a soit l’air pincé, soit l’air du scientifique sadique qui ne ressent absolument aucune émotion. Il a toujours sur lui sa blouse de scientifique, sinon chez lui c’est jean et chemise, les vêtements, il s’en fout. En particularité, on pourra dire qu’il a des mains maigres, des doigts qu’on décrire comme des pattes d’araignées très agiles. Manière la seringues et les scalpels, monsieur sait faire. Sa création dont il est le plus fier est sans aucun doute Kelek pour le moment qu’il garde à sa botte. Quand il se déplace, il est plutôt droit comme un piquet, a toujours un air de dédain ou de dégoût le tout mélangé à du mépris quand il désapprouve quelque chose et n’hésite pas à menacer d’envoyer son frère pour régler le compte de ceux qui lui marchent sur les pieds. Bref, il est froid, distant et ça se voit sur sa tronche.



    Caractère : Ah… Le caractère de Propice… Pas compliqué, rien ne l’intéresse à part ses expériences. Les relations amoureuses, sexuelles, tout ça il s’en fou comme de sa première chemise. Il est froid, distant, ne parle que de son boulot… S’il pouvait passer sa vie en laboratoire avec ses cobayes et ses expériences, ça lui irait tout à fait. Avec ses collègues, ça dépend, il n’hésite pas à casser du sucre dans leur dos et en face, mais il est aussi prêt à donner des conseils, à sa manière, c’est-à-dire sous forme de remarque acerbes et cassantes. Rabaisser les autres n’est pas forcément fait dans un but mauvais, c’est juste que c’est ce qu’il pense et qu’il aime les choses propres, bien faites et bien rangées. Tout est propre dans son labo, tout est rangé, rien ne traîne et s’il y a du bordel, son humeur n’en sera que plus piquante et amère. C’est un pète sec qui se complet très bien sur cette île puisqu’il peut y faire tout ce qu’il veut, tout ce qu’il a toujours voulu faire. Il a créé Kelek avant de venir sur l’île, dans un autre laboratoire et l’a amené avec lui sur l’île ainsi que son frère qui lui est bien pratique même s’il doit également s’occuper de lui.



    Histoire : Une salle blanche, bien trop éclairée pour ne pas avoir mal dans les secondes qui suivaient l’intrusion dans la pièce, pour quelqu’un de non habitué... Le long des murs, s’étendaient des plans de travail où reposaient divers instruments de mesure, des outils chirurgicaux, certains même faisaient penser aux outils qu’utiliserait un ébéniste. Dans des placards vitrés au dessus, des dizaines de flacons avec des étiquettes –certaines étaient tâchées–, dans d’autres, des organes, des yeux, des langues, des lèvres, des oreilles le tout provenant d’humains ou d’animaux.

    Un peu plus au centre, trois tables d’examens qui étaient décorées de sangles en cuir –qui ne semblait plus tout jeunes– mais dont la souplesse sous-entendait une parfaite tenue des patients peu coopératifs. Demeuraient d’ailleurs sur le cuir plus lisse des tables, des tâches sombres qui refusaient de partir malgré les incessants nettoyages. Tout était parfaitement rangé, si on oubliait le désordre des feuilles collées au mur. Des notes, des équations, des dessins d’autopsies, de dissections diverses et variées, le tout parsemés d’annotations.

    Et soudain, brisant le silence, des voix dont le son parvint de manière étouffé avant que les doubles portes ne s’ouvrit d’un coup. Coup de dos habitué du premier homme... Il était âgé d’environ trente ans, des cheveux courts, effilés, blonds presque blancs et un regard gris clair. L’homme était long et mince, presque maigre, il flottait dans ses vêtements soignés et parfaitement mis. Ses mains étaient blanches, laissant paraître les veines bleues qui courraient jusqu’aux doigts semblables à des pattes d’araignées. Il fit entrer le chariot au bout duquel se tenait son collègue qui poussait le colis. L’autre homme était mieux portant, plus rondouillard avec une moustache bien dessinée, des doigts boudinés et sous le menton, un goitre naissant.

    —Bon sang encore un ! Vous le saviez ça ? Hein Propice, ce type a encore fait un bâtard et voilà le résultat.

    Il désignait le gamin sur le brancard qu’ils venaient d’apporter. L’homme nommé Propice ne regardait pas son collègue, se contentant de fixer les orbes bleues effrayées qui s’agitaient dans tous les sens, attaché et bâillonné sur le brancard.

    —Et alors, qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?
    —Oui oooh, je vous connais...
    —Vraiment ?

    Le blond tapota une seringue, le regard concentré, méticuleux, ignorant les pleures et les cris étouffés de l’enfant qui se débattait sous eux.

    —Ah ça m’fout mal à l’aise moi... Franchement, regarde-le c’est un gamin et puis il est pas un peu vieux ?
    —Non, il est parfait...

    Propice attrapa le bras bien en chair de ses doigts araignées. S’il paraissait faible et frêle, sa force était pourtant réelle et c’est avec une précision toute professionnelle qu’il planta l’aiguille dans le corps, le lâchant la seconde d’après avec un petit sourire aux lèvres.

    —Voilà qui devrait le détendre un peu... Dominique, prenez un conférencier, qu’on commence...

    Propice n’aimait pas perdre de temps et son collègue le savait, il alla donc s’emparer du bloc note et d’un crayon avant de noter ce que lui dictait le maître de projet.

    —Arrivée du sujet n°77, nommé... Quel était le nom de cet enfant ?
    —Kelek, monsieur Propice.
    —Kelek...

    Il soupira et roula des yeux avant de poursuivre.

    —Le sujet s’appellera désormais le numéro 77, pour éviter tout attachement affectif du personnel... Et l’expérience portera sur une hybridation à long terme, un projet de mon cru...
    —Oh... Vous allez essayer alors... Pour de bon ?

    Propice inspira une longue bouffée d’air, comme s’il avait été en bord de mer et se tint les mains dans le dos, se tenant droit. Le gamin au moins était en train de saliver sur le cuir, diminué par les drogues maintenant, et il l’observait.

    —Les sujets précédents étaient tous trop faibles, mais les derniers essais avaient été assez concluant... Celui là semble être bien constitué... Je mise beaucoup sur ce nouveau sujet... Et origines aristocratiques ou non, ça n’a aucune importance, ce n’est qu’un bâtard dont la mère a été assassinée pour qu’elle ne vienne pas réclamer son dû à ce fornicateur. Domique, poussez-le donc à la table du milieu, tant qu’il est coopératif.

    Un sourire cruel étira les lèvres fines et pâles du scientifique qui laissa son collègue se charger de déplacer le garçon âgé de douze ans, des cheveux bruns et des yeux bleus clairs, électriques qui étaient maintenant voilés par la drogue, les pupilles largement dilatées.

    —Bien Dominique, reprenez note... L’objectif sera d’obtenir un hybride d’un canus lupus commun. Nous allons commencer par un changement hormonal par injection quotidienne. Notez donc la date et l’heure... Il faut que nous soyons précis... C’est très important, d’être précis...

    Propice agita ses doigts, un tic nerveux, il ne supportait pas les erreurs ou les écarts, tout devait être d’équerre sous peine de subir une violente crise d’hystérie. Il se passa furtivement la langue sur les lèvres avant d’aller fouiller dans ses placards pour s’emparer d’un flacon de la taille d’un pot de confiture, puis il prit une autre seringue propre avant de s’approcher de sa nouvelle expérience, avec le sérieux d’un chirurgien avant une opération à coeur ouvert.

    —Suite aux premiers changements physiques...

    Il plongea l’aiguille, ponctuant sa phrase alors que le garçon continuait de pleurer en silence, les larmes mouillant ses joues pendant qu’il sentait la douleur, même si elle arrivait plus lentement au cerveau ramolli.

    —Nous commencerons la reconstruction corporelle de surface... Nous retirerons chacune des dents de lait qui reste et arracheront les définitives qui seront sorties.

    Pendant qu’il parlait, il retira la seringue à nouveau et le collègue aux doigts potelés grattait le papier de son crayon, concentré, il avait totalement oublié ses petits soucis de conscience précédents.

    —Nous nous occuperons de ses ongles aussi... Oui les ongles, il faut tout changer, mettre des griffes... Il faudra prolonger la colonne vertébrale aussi... avec des os de cochon, c’est ce qui s’assimile le mieux...

    Avec une froide tendresse, Propice passa sa main dans la tignasse soyeuse et brune du gamin, le regardant d’un œil vide de toute compassion ou pitié.

    —Dominique... Tu lui raseras la tête, aussi... ça n’est pas hygiénique...

    Une mine de dégoût passa rapidement sur le visage pâle de Propice avant de reporter son regard sur les jambes encore couverte d’un pantalon... Il observa ça avant de s’emparer d’un scalpel et d’ouvrir le tout, sans la moindre pudeur. C’était un morceau de viande, rien de plus.

    —Han bon sang Propice pas quand ils sont encore conscients !

    Sans faire attention à ce que venait de déblatérer son imbécile de collègue, le blond palpa et tâtonna sans douceur les muscles encore tendres et fermes du gamin.

    —Hum... Nous verrons pour les jambes... Mais je pense qu’on pourrait y arriver aussi... Qui était son père déjà, Dominique ?

    Le moustachu lui répondit et le scientifique hocha la tête avec un sourire entendu.

    —Oui, ça sera bien, c’est un homme de grande stature, parfait pour ça... Il faudra qu’il soit grand... et fort. –Il y eut un petit silence avant qu’il ne reprenne– Et puis après, nous envisagerons la reconstruction faciale... Quitte à faire appel à un peu de mécaniques... Le crâne est encore bien compliqué...

    Lentement, Propice se pencha et fronça légèrement les sourcils, comme s’il était face à une curiosité complexe qui attisait fortement sa curiosité. Il voulait élucider tous les mystères par des équations et rabattre le caquet à ces imbéciles de l’Eglise. Sans manière, il glissa son index dans la bouche molle de Kelek et il lui appuya sur les dents pour lui ouvrir et regarder l’état de la dentition.

    —Bien... Nous allons commencer par tout ça, ensuite nous verrons comment se passent les assimilations organiques étrangères...
    —Quand je pense qu’il pourrait le faire chanter le petit là.... Ahaha... Un aristocrate coincé par un morveux de dix ans.
    —Douze ans, Dominique... L’âge est important.

    Le moustachu soupira, agacé mais ne fit pas de remarque.

    —Ça vous fait pas rire vous ?
    —Non, Dominique...

    Un soupire las, il était temps que son collègue arrête de parler avant que Propice ne s’énerve.

    —Non mais j’veux dire... Quelque part on lui rend bien service, après tout, personne veut de lui et si l’expérience réussie, il pourra au moins servir à quelque chose.
    —Dominique... ?

    Le ton était pincé et Propice tournait le dos à son collègue, continuant de palper le corps du garçon.

    —Oui ?
    —Veux-tu que je demande à Modéran d’aller voir ta femme pour que tu cesses... Tes incessant et horripilant bavardages ?

    L’homme dodu pâlit brusquement et eut du mal à déglutir dans son goitre.

    —N-non...
    —Bien. Maintenant, rasez lui la tête, je dois préparer le dossier pour le sujet 54... Et commencez celui-ci... une fois que vous aurez finit, donnez lui à manger... que ça soit consistant et équilibré, il nous le faut en parfaite santé.
    —Oui Monsieur Propice.

    Et ainsi débuta, le premier jour de Kelek entre les mains de ce fameux Propice... On lui rasa donc la tête avant de le coller dans une espèce de chambre ridiculement petite, avec un lit, une couverture et une pauvre bassine pour y faire ses besoins... Mais ce fut un luxe qu’il oublia bien vite car les semaines passèrent, puis les mois et enfin les années. Les changements s’opéraient, incapable pendant longtemps de parler, constamment drogué... Les injections s’étalèrent sur près d’une année avant qu’ils ne commencent à faire les opérations à moindre risques... Remplacement des ongles par des griffes, remplacement des dents, travail des oreilles ainsi que du conduit auditif. Quant au corps, il s’était recouvert entièrement d’un mince duvet noir de jais, blanc par endroit mais l’ont pouvait déjà deviner à l’époque le dessin du faciès.

    La douleur était largement amoindrie par les injections mais elle restait présente, constante et lancinante, donnant parfois au jeune homme des accès de violences qu’il ne contrôlait pas... Heureusement pour les scientifiques, il était toujours solidement attaché. Mais avant de toucher au cerveau, la partie préférée de Propice, il voulait avant tout s’occuper du physique puisque de toutes façons, entre les médicaments et les opérations, l’hybride n’était pas en état de faire grand mal...

    Et puis au fur et à mesure, entre ses phases de douleur, un lien étrange se glissa entre l’hybride et Propice, rien de sexuel et rien qui avait en rapport avec l’amour... Mais le calme imperturbable de l’homme avait fait naître chez l’hybride une sorte de confiance étrange, mêlée de méfiance... Au bout de dix années d’opérations incessantes, de croissance, de travail, d’injections et de médicaments, Kelek ressemblait –enfin à quelques pansements près–, à ce qu’il était aujourd’hui... Son corps en réalité était couvert de cicatrices résultat des nombreuses opérations mais le tout était caché par le pelage épais, rasés par endroit à cette époque-ci.

    Il était assis, les poignets attachés alors que Propice avait gagné quelques rides et des cernes sous les yeux, Dominique lui, avait toujours cette même moustache et ce côté potelé avec quelques cheveux grisonnant par endroit... Cela le complexait un peu, d’ailleurs.

    —Bien... nous allons entamer la phase des changements de comportement... Maintenant que son corps s’est refait... n’est-ce pas numéro soixante-dix-sept ?

    Propice sourit au jeune hybride qui le fixa de ses yeux bleus clairs et l’ont ne pu dire s’il le fixait avec haine ou s’il soutenait simplement le regard de son vis-à-vis. Dominique lui, se gratta grossièrement le haut du torse de ses doigts boudinés.

    —Vous pensez que c’est bon ? Non parce que... Je ne sais pas si pour les muscles... ça ira... regardez le, il tient pas encore bien sur ses pattes quand même.

    Kelek se mit à gronder, dévoilant des crocs parfaitement intégré aux gencives, son poil se gonfla, et le cuir grinça sous la tension que les muscles tendus provoquaient. Par précaution, le moustachu recula d’un pas.

    —Je suis parfaitement sûr de ce que je fais...
    —Oui mais vous savez... ça serait peut-être bien... d’essayer ce que ce Devon Wulfran avait fait non.
    —Dominique... serais-tu en train de me parler de cet abruti d’alchimiste roux ?

    Le concerné déglutis et s’humecta les lèvres, ce qui suffit apparemment à lui donner le courage de poursuivre.

    —Et bien, il a déjà fait des essais assez concluant apparemment alors...

    Le scalpel tinta sur métal à côté de la table et même Kelek s’était tu, le regard apparemment avide posé sur l’homme dodu.

    —Et je pense que... ça serait intéressant de se pencher dessus...
    —Tu penses... Qu’une chose aussi absurde que l’Alchimie –il avait dit ça les dents serrées– peut être mis au même rang que la science ? Mon pauvre Dominique, tu perds la tête ! L’Alchimie est au même titre que l’Eglise : des idioties, des inepties basées sur des croyances idiotes et puériles...

    Il avait fait face à son collègue et son regard s’était fait meurtrier et froid. Sans prévenir, il empoigna le cou épais, les doigts araignées rentrant dans le goitre et la peau du moustachu qui glapit de surprise en se sentant plaqué au mur. Les étagères au dessus s’ébranlèrent un peu sous le choc.

    —Il n’y a que la science de juste et de réaliste... Le reste n’est que futilité, il est inutile de se remplir la tête de telles stupidités, tout juste bonne pour les enfants et les faibles d’esprit... ! Va donc rejoindre cette bande de clown si tu aimes tant que ça l’idée de l’alchimie !

    Il le lâcha brutalement, le visage de Dominique était rouge et il ne pipait plus un mot. Pourtant, il savait qu’il ne fallait pas plaisanter avec la science et Propice... Il avala difficilement sa salive alors que prit de tics nerveux, son supérieur lavait avec acharnement les outils pour la énième fois. Durant ce silence, Kelek n’avait cessé de fixer le scientifique potelé... Il ne l’avait jamais aimé... Lui et ses blagues lourdes... lui son regard à la fois dégoûté et fasciné quand il regardait l’hybride... Lentement, Kelek se passa la langue sur les babines et baissa la tête, fixant l’homme par le bas.

    —Hum... Propice... je crois qu’il faudrait injecter un autre calmant au sujet 77...
    —Tais-toi... ! Ce n’est pas encore l’heure, il faut être précis...

    Le cuir grinça sous les muscles que Kelek gonflait soudainement et depuis ces dix années, il avait eu le temps de le travailler, ce cuir là, bien plus vieux que lui, sans doute...

    Il craqua... Et en voyant la mine terrifié de Dominique, Kelek sourit, dévoilant ses crocs jusqu’aux carnassières, la langue toute pendante, près à se faire sa première victime. La seconde lanière ne tarda pas à lâcher et Dominique poussa un cri horrifié alors que Propice se retournait pour assister à la scène. Kelek attrapa le moustachu par le col et lui lacéra profondément le visage, ouvrant même la joue en son creux. Dans la foulée, il avait fait de même sur le torse, le sang giclant sous ses doigts. L’homme hélait comme un cochon sur le point d’être égorgé, se débattant vainement alors que le goitre tendait ses peaux pendantes à l’hybride.

    Il y plongea les crocs, ouvrant largement la gueule et il pressa sur les chaires tendres, où il dû atteindre une des jugulaire car le sang jaillit dans sa gorge en un nectar terriblement bon. Perdu dans ces sensations tout à fait exquises, Kelek sentit à peine la piqûre faite par Propice qui avait les yeux écarquillés...

    Une dose d’un mélange du cru de Propice, de la morphine et un peu de paralysant organique en provenance d’une contrée lointaine... La mixture assommait un cheval de trait en quelques millième de seconde. Du coup l’hybride ne fit pas long feu et s’écroula au sol lourdement pendant que Dominique glissait à terre, sans vie.

    Propice constata ce spectacle et claqua sa langue plusieurs fois sur le palais, allant et venant, de la scène jusqu’au plan de travail opposé... Il fit ça six ou sept fois d’affilé, sans jamais marché dans la marre de sang qui s’élargissait sous son ancien collègue. La langue continuait de claquer, avec agacement.

    —Quel foutoir...

    Il pesta encore, puis finalement il sortit et aboya auprès d’assistant pour qu’ils viennent nettoyer tout ça... Quatre arrivèrent et deux allèrent directement vomir leur précédent repas sur le sol carrelé.

    —Bande d’incapables ! Aller nettoyez moi tout ça ! Et fait attention au sujet soixante-dix-sept il ne faut pas l’abîmer... !

    Son collègue n’avait plus d’importance à ses yeux et quand il vit les assistant s’occuper d’abord de Dominique, son regard lança des éclairs.

    —Occupez-vous de l’hybride ! Vous voulez qu’il se réveille détaché bande de décérébrés ?

    Les autres empressèrent de soulever la masse, du mieux qu’ils purent alors que le scientifique se massait les arcades sourcilières, puis les tempes... Ce qui l’ennuyait le plus, c’était de former un autre scientifique secondaire sur ce projet et il y réfléchit un peu... Tant pis, il le fallait bien, après tout...

    Kelek était âgé de vingt-deux ans, le jour où il tua Dominique Creaven, ce ne fut pas pourtant pas mentionné dans son dossier, cela aurait entaché le travail de Propice et rien n’était plus important pour cet homme que son travail et ses accomplissements... L’année qui suivit, la lobotomisation entra en scène, suivant les sciences de l’acuponcture accompagnées de quelques décharges électriques.

    Et un beau jour, Kelek fit assit sur cette même table –dont les sangles avaient été remplacées par des neuves après le meurtre du moustachu– et il attendait, sagement...

    Le temps avait passé depuis le premier jour où il était encore un humain et où il pleurait sa mère... Maintenant, il allait avoir 25 ans et tout ça n’était qu’un passé rendu flou et brumeux par la longue médication. Propice avait endormi et endigué certaines zones du cerveau, pour le rendre plus docile, plus obéissant aussi... Il en stimula d’autre, pour améliorer l’odorat, l’ouïe ainsi que d’autre sens... Et il se tenait là, devant sa création enfin aboutie... Le scientifique avait maintenant la quarantaine passée et il ne manquait plus qu’une étape pour enfin dire qu’il avait réussi : retirer les sangles et se faire obéir de l’hybride...

    —Alors, c’est le grand jour on dirait...

    Ça, c’était Cassy, la nouvelle scientifique qui avait remplacé Dominique, elle était efficace et sur la même pensée que Propice qui s’en satisfaisait fortement.

    —Oui...

    Doucement, il se mit à détacher les sangles tout en dardant son regard gris clair dans les bleu électriques de Kelek.

    —C’est le grand jour, tu vas enfin pouvoir me servir... Allons, numéro 77, lèves-toi...

    Lentement, Kelek se leva, toisant son créateur de sa hauteur et souffla par la truffe qui souleva quelques mèches blanches du scientifique qui ne cilla pas.

    —Bien... Parle maintenant, dis quelque chose...

    Kelek grogna, peu enclin à le faire mais il s’exécuta tout de même.

    —Que voulez-vous que je dise ?

    Il avait haussé les épaules, ronflant un peu d’agacement mais il n’y avait aucune tension dans les muscles, l’hybride était calme et le sourire de Propice s’élargit.

    —Oui... c’est parfait... Tu es parfait... Et où vas-tu aller numéro 77 ?
    —Je vais vous suivre…
    —Et qu’est-ce que tu feras ?
    —Je vous obéirai... Pourquoi me posez-vous ces questions stupides ?

    Familiarité que se permettait l’hybride, vu le temps qu’il avait passé en compagnie de cet homme.

    —Ne sois pas si insolent, tu crois que je te laisserai faire ce que tu veux ? Tu es à moi, ne l’oublies pas, tu as compris ?
    —Oui...
    —Bien... Nous partirons bientôt alors… L’île de Velès sera notre prochaine destination, le continent n’est plus aussi sûr pour moi, pour nous maintenant.

    Kelek le regarda partir, sortir de la salle et à l’hybride jeta un dernier coup d’œil à cette pièce avant de sortir... Enfin il se déplaçait seul, sans accompagnateur et il alla dans le jardin fermé pour profiter de l’air frais et humer les parfums qui lui parvenait de la ville... Bientôt, il pourrait enfin mener sa vie et s’amuser à sa manière... Quant à Propice, il alla s’occuper de finir les bagages, Modéran se balançant dans son siège en demandant sans arrêt si le voyage serait long.



    Autres : Propice possède un frère jumeau, légèrement défécient mentalement mais tout aussi sadique. Modéran est un peu idiot et naïf sur les bords mais il a le scalpel facile. Propice l’envoie en général pour récupérer quelques infos ou victimes. Modéran n’est pas vraiment capable d’être indépendant et son frère s’occupe de lui. Modéran ressemble trait pour trait à son frère sauf qu’il a les cheveux longs. En ce qui concerne sa ‘créature’ N°77, il est plutôt du genre à grogner qu’à parler, même s’il sait parler la langue des hommes. C’est une bête imposante qui assiste souvent Propice qui n’a pas forcément la force nécessaire pour déplacer des corps ou encore aller en territoire dangereux pour lui récupérer quelques plantes ou autres créatures étranges. Kelek (N°77)mesure dans les 2 mètres facile et pèse pas loin de 110 kg. Sa démarche est posée, bien statuée. Il est conscient de sa force mais il est totalement dévoué à Propice.

    Modéran :
    Spoiler:

    Expérience N°77 (Kelek) :
    Spoiler:


|| Le joueur ||



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Serez-vous actif: Une réponse par semaine en moyenne
Commentaires sur le forum?: Très beau design *.* team sympa xD


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Ezerial Whites

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Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Vide
MessageSujet: Re: Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique   Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Icon_minitimeVen 25 Mar - 11:37

Coucou,
Fiuuu ça y'est j'ai tout lu, j'ai vraiment adoré ta fiche très bien écrite et on amerait en savoir un peu plus sur ce qui aurait pu l'amener à ça mais on le découvrira peut etre en rp?
Sinon pour moi je ne vois rien à dire, tu as expliqué les cheveux gris, tu as fait une belle histoire. Donc de mon côté je t'accepte, je trouve intéressant les pnj. Sinon on attendra le commentaire de l'autre admin pour finaliser ton inscription.
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Cassandre DeValdis

Rebelle sans âme

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Cassandre DeValdis

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Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Vide
MessageSujet: Re: Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique   Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Icon_minitimeVen 25 Mar - 22:10

    Bonsoir !

    J'ai aussi aimé la lecture de cette fiche que je trouve magnifiquement bien écrite à part quelques petites fautes éparpillées un brin partout et surtout la longueur du récit xD
    J'ai rien à remarquer, tout me semble bien fait !
    Bienvenue à toi et surtout amuses toi parmi les fous Razz
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Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Vide
MessageSujet: Re: Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique   Propice Vangard [Scientifique fou] et sa clique Icon_minitime

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