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 Dastaan El Mussaïm

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AuteurMessage
Dastaan El Mussaïm

Sous-directeur de prison / Gardien

Sous-directeur de prison / Gardien
Dastaan El Mussaïm

Messages : 100
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 38

Carte d'identité
Surnom: /
Sexualité : Dominant
Niveau de dangerosité: Moyen


Dastaan El Mussaïm Vide
MessageSujet: Dastaan El Mussaïm   Dastaan El Mussaïm Icon_minitimeDim 29 Aoû - 12:57

|| Le personnage ||



Informations
    Nom : El Mussaïm
    Prénom : Dastaan
    Âge : Il va sur ses 26 ans
    Taille : 1m91
    Poids : 83 kilos
    Race : Humain
    Sexualité : Homosexuel
    Rang/Métier : Employé de l'île, gardien de prison

|| Informations diverses ||

    Physique :
    Premier trait physique visible, c'est son origine. Dastaan étant arabe, il aurait pu avoir la peau bronzée ou au moins mâte, mais ce n'est pas le cas. Souvent protégé par un turban, les nombreux rayons de soleil qu'il a croisé dans sa vie n'ont pas réussi à le mâtiner ne serait-ce qu'un peu sauf peut-être sur les mains ou les avant-bras, endroits du corps qu'on ne pense généralement pas à camoufler. Malgré tout cela, on remarque sans peine qu'il a ce petit quelque chose d'arabe dans son regard et dans son attitude. Son visage est carré bien qu'assez long et fin, sans impureté aucune sinon une légère cicatrice au menton faite quand il était plus jeune, à jouer sur des terrains jugés trop dangereux pour des enfants. Ses petits yeux n'ont rien d'asiatique bien qu'il ait la pupille noire et la forme en amande. Son nez quant à lui, est pointu et fin comme celui de son père. Il n'a d'ailleurs pas hérité que cela de lui mais ça en fait partie. Le reste de son visage est surtout marqué par ses lèvres de couleur rose pâle, mais surtout par ce sourire malin qui peut en dire très long sur la personne sans jamais vraiment s'exprimer. Ca donne éventuellement un air mystérieux qu'il entretient comme pour se protéger. Ses cheveux sont blonds mais bien sûr, ce n'est pas naturel du tout. Ayant les racines aussi noires que le plumage d'un corbeau, ça ne peut être qu'une décoloration qu'il refait régulièrement sans vraiment y attacher d'importance aujourd’hui. Il entretient davantage sa coiffure que sa couleur, coiffure qui en passant, consiste simplement à tout mettre en arrière sans chercher à tout applatir pour autant. Dastaan est particulièrement grand (et ce depuis plus jeune), dépassant donc les 1m90 alors que son père passe difficilement la barre des 1m70. Son corps, rendu svelte avec l'âge est caché par des habits souvent noirs ou de couleurs foncées. Habitué ainsi, Dastaan se plaît aujourd'hui à être très sombre sur ce domaine. A ce propos, il affectionne plus précisément les hauts à col Mao mais ouvert, à la façon des uniformes japonais. C'est très agréable à porter (selon lui) et ça tient chaud ! Des abdos particulièrement entretenus lui offrent, malgré sa pâleur, le V sexy des hanches qu'on voit quand on enlève le haut. Dastaan possède un tatouage discret mais visible quand même, représentant un aigle prenant son envol, juste au-dessus de sa poitrine, au niveau de son coeur. Pas très porté bijou, il garde malgré tout toujours sa montre et une gourmette sur lui même quand il dort.



    Caractère :
    Violent ? A coups sûrs ! Dastaan a connu assez de problème dans sa vie pour ne plus se poser de questions quand quelque chose le gêne. Il ne passera pas par 4 chemins et si quelque chose lui barre la route, il foncera dans le tas. Il n’est cependant pas à l’abri d’un dérapage, il n’était pas Mr Muscle non plus. Disons juste qu’il a appris à se défendre et à mettre un adversaire au tapis sans trop d’effort. Hormis cela, il est particulièrement sombre dans son habitude, ce qui a tendance à clocher avec sa chevelure blonde. Ca pourrait être une sorte d’appât pour avoir l’ennemi plus facilement mais non. Cette couleur datant de l’époque de son exil est aujourd’hui comme sa marque de fabrique. Les cheveux à nouveau noirs, il se sentirait trop proche de son passé. Assez mesquin dans son genre, Dastaan a très peu de pitié pour les autres et aime assez les voir souffrir, toujours persuadé qu’ils ne souffriront jamais autant que lui. Froid dans son attitude, il n’est pas hypocrite et ne cherchera pas à créer des liens pour ensuite se jouer de vous. Non, l’amitié il n’a jamais réellement connu, il ne vit que de trahison … Il a l’affreuse manie de garder un très léger sourire sur ses lèvres, même quand il ne pense à rien de spécial. Ca ajoute un peu à son côté sadique, sûrement. Concernant ses phobies, la plus grande c’est de retourner en prison. Ses 8 années lui ont suffi à faire sa BA, il n’en survivrait pas aujourd’hui. La 2ième est sans conteste le fait qu’on puisse découvrir son identité passée. Il n’aurait sûrement plus rien à craindre aujourd’hui puisque tout le monde le croit mort depuis longtemps mais ça le hante un peu quand même. Hormis cela, il est très manuel et n’a souvent besoin de personne pour se débrouiller. La vie à la rue n’a pas que des inconvénients …



Histoire :
“Jamais je ne serai heureuse ! Et ce sera de ta faute, papa !”
Jerie était en larmes en courant dans les rues d’Agadir, au Maroc. Cette petite fille de 15 ans avait décidé de fuir pour aujourd’hui, de ne pas rester à travailler comme les autres parce que son père venait de lui faire la plus horrible des choses : la promettre à un homme qu’elle n’avait jamais vu. Etait-ce de sa faute si sa famille n’arrivait pas à joindre les deux bouts pour survivre ? Et encore, elle était fille unique, imaginez ! Voilà la raison de cette course effrénée dans les rues de cette ville qui l’avait vue grandir et s’épanouir. Un homme du nom de Zayane allait venir la chercher dès le lendemain, mais … et si elle ne revenait pas ? Son père et sa mère risquait de se faire mutiler sur la place publique, et bien qu’elle pouvait en cet instant ne ressentir que de la haine pour lui, elle ne lui souhaitait pas cela. De plus, sa mère elle, n’était pas coupable. Jerie allait donc se contenter de profiter de cette dernière journée en tant que femme libre et ferait bonne figure pour faire honneur à cette famille qu’elle risquait de ne jamais revoir …

“Jerie, viens par ici.”
Zayane venait de parler et sa femme de 15 ans plus jeune que lui, devait obéir à ses moindres caprices. Oh bien sûr, elle n’était pas malheureuse. La vie dans cette villa était extrêmement luxueuse et ce qu’elle avait trouvé ici depuis quelques années avait vite remplacé ses premières années avec sa famille. L’argent ne fait cependant pas le bonheur et Jerie avait beau donner tout ce qu’elle pouvait pour tenter de montrer ne serait-ce qu’un peu de reconnaissance envers cet homme qui l’avait choisie parmi d’autres plus jolies, elle n’arrivait pas à se défaire de l’image de son mari et de son harem. Comment pouvait-elle être heureuse alors que d’autres femmes partageaient cet amour déjà fictif ?
Marchant délicatement sur le sol carrelé du petit palais, Jerie arriva près de Zayane la tête basse. Allait-il encore lui reprocher quelque chose aujourd’hui ? Ces derniers temps, les colères de son homme ne cessaient de s’abattre sur elle et elle était à 2 doigts de lui dire franchement ce qu’elle pensait. Sa nourrice étant partie en voyage, elle ne disposait plus de son soutien et les journées s’avéraient vraiment longues et pénibles, malgré tous les loisirs disponibles ici.
“Ma tendre femme, j’ai quelque chose à t’annoncer. Aujourd’hui est un jour sacré, l’oracle a parlé : il me faut un héritier digne de moi.”
C’était à coup sûr ce qu’il pouvait lui annoncer de pire. Elle venait à peine d’avoir 18 ans et savait très bien que ses jours étaient comptés mais là, elle devait faire face à la réalité : elle allait devoir lui donner un enfant. Elle lui aurait bien demandé pourquoi est-ce qu’il ne prenait pas une autre femme, une de ces nombreuses femmes qui s’attroupent devant lui dès qu’il passe, mais elle connaissait déjà la réponse. Cet homme avait beau avoir tout ce harem nuit et jour, il n’était marié qu’à une seule femme, elle. Espérait-il ainsi qu’elle ouvre plus facilement son cœur, ou que sa confiance soit sans égale ? C’était en vain, mais Jerie fit bonne figure et acquiesça poliment avant de tourner les talons pour aller se réfugier dans sa chambre …

“Décidément, tu ne m’as jamais déçue.”
Jerie venait tout juste d’accoucher et souriait à l’entente de ces mots. Nuits et jours pendant presque 9 mois, elle avait prié pour que cet enfant soit un garçon. Une fille ne serait jamais heureuse dans un tel pays, elle ne voulait pas qu’une petite princesse finisse comme elle, et à croire qu’Allah l’avait entendue, elle venait de mettre au monde un petit garçon que Zayane nomma sur le champ : Dastaan.
Les années qui suivirent furent beaucoup plus enchanteresses pour notre Jerie. Le fait d’avoir eu un enfant changea son caractère, révélant en elle ce côté maternel qu’elle ne pensait pas encore avoir. Dastaan était un ange en plus, un petit garçon toujours souriant, très calin et assez joueur pour la faire courir partout. Jerie passait ses journées avec lui et restait même dans sa chambre quand celui-ci faisait la sieste. L’entente avec son mari s’était considérablement améliorée et le prince avait reçu des centaines de cadeau pour cet heureux événement. Les années passèrent comme des heures, Dastaan grandissait à vue d’œil et ne posait aucun problème. Les enseignements que son père lui ordonnait étaient parfois difficiles et le faisaient pleurer de temps en temps mais les encouragements de sa mère lui remontaient toujours le moral et bientôt, il eut enfin l’étoffe d’un futur prince. Jerie n’était pas vraiment pour le fait qu’il ait la même vie que son père, elle préférait le voir lié à une seule et même famille, mais la prestance de son mari lui interdisait tout commentaire. Dastaan allait prendre la suite de son paternel et aurait sûrement une vie remplie de femmes, de richesses mais aussi de profonde solitude …

“Dîtes, maman, pourquoi ne venez-vous jamais avec nous quand nous partons en voyage ?”
Dastaan avait maintenant une 15aine d’année et les questions essentielles commençaient à se manifester. Jusque-là, Jerie avait réussi à s’en sortir en feintant quelque chose à faire mais là, elle n’avait plus la force de lutter. Elle voyait son seul enfant s’en aller à grande vitesse de son aura maternelle sans qu’elle puisse intervenir et ça la minait. Son moral en prenait un coup et ses envies prenaient le dessus. Se retournant vers son fils, elle vérifia qu’il n’y avait personne dans la pièce et s’approchant de lui, elle le serra dans ses bras alors qu’il était en pleine leçon et lui murmura à l’oreille :
“Parce que dans cette vie princière, les femmes doivent subir les ordres de leurs maris. Qu’apporterait une femme qu’un homme n’a déjà ?”
Sa question était peut-être un peu compliquée pour un bambin de 15 ans, mais Jerie le voyait déjà comme un grand. Elle ressentait cette envie de tout lui dire, de dénigrer son mari avec force, de se plaindre haut et fort de cette vie de luxe mais quand elle croisa le regard de son rejeton, elle s’arrêta là. Elle su qu’elle en avait déjà trop dit et que la punition divine allait s’abattre prochainement. Qu’à cela ne tienne, au moins, elle ne partirait pas avec des regrets …
Pourtant, quand un jour, elle vit son fils revenir avec une marque vraiment imposante sur la joue, elle couru vers lui en ayant déjà compris. Dastaan avait parlé de cette conversation avec Zayane et l’homme n’avait pas apprécié. S’étaient-ils engueulés tous les deux ? Dastaan était-il puni ? Elle n’osait pas le demander.
Les mois suivants furent pourtant d’un calme à toute épreuve, les choses avaient repris leur cours et Dastaan semblait avoir oublié cet événement. Mais, il faut se méfier de l’eau qui dort et alors qu’un matin, Zayane partait en voyage sans sa famille, Dastaan décida qu’il était temps de changer les choses. Prenant la main de sa mère, il l’entraîna de force dans les rues d’Agadir (le palais de Zayane surplombe la ville), lui faisant retrouver toutes ses sensations perdues, la laissant apprécier un petit voyage rien qu’à 2. Jerie savait qu’elle n’avait pas le droit de quitter le palais et que, si ça s’apprenait, ça lui serait fatal mais aujourd’hui, elle ne pouvait décemment pas rentrer et rendre son fils triste. Elle connaissait son sort futur et savait que Dastaan risquait de le regretter s’il découvrait que c’était de sa faute, mais elle allait tout faire pour qu’il garde en mémoire cette journée magique. Ils passèrent leur temps à flâner dans les rues, à se cacher quand il croisait des soldats, à éviter les villageois qui pensaient les avoir reconnus, à prendre des risques pour se dire encore vivants jusqu’à ce qu’ils débouchent sur l’ancienne maison de Jerie. D’abord de marbre face à ce petit bout de terrain en terre, Jerie s’avança jusqu’à oser frapper. Dastaan ne comprenait pas encore tout mais quand il vit un vieil homme sortir et porter sa main à sa bouche, il comprit enfin : Jerie venait de revoir son père. Les années passées avaient effacées toute sa rancœur et son seul geste possible fut de se jeter dans ses bras, en larmes. Les retrouvailles furent émouvantes et longues, elle apprit que sa mère était morte de chagrin après son départ forcé et que son père, malgré la vie généreuse qu’il avait eut par la suite, ne réussissait pas à être heureux sans sa famille. Jerie présenta alors Dastaan en lui disant que son geste de l’époque n’avait pas été si inutile et quand ils se décidèrent enfin à rentrer au palais, le père de Jerie semblait en paix …
Malheureusement, une telle journée ne pouvait qu’empirer et quand ils rentrèrent au palais, Jerie dû faire face à la colère de son mari, qui avait simulé ce voyage lointain. Au départ, elle voulu se défendre en prétextant qu’elle n’y était pour rien mais elle savait pertinemment que ça risquait de retomber sur son fils, alors elle prit tous les torts pour elle et explosa enfin au grand jour :
“Tu croyais quoi ? Que j’allais rester enfermée dans ce palais toute ma vie ? Ce n’est pas humain que de vivre ici, au crochet d’un homme avare et puéril comme toi ! Je n’ai pas demandé à être ici, à être avec toi ! Je veux retourner vivre avec mon père, tant pis si on se bat pour trouver de quoi manger ! Au moins, j’aurai l’impression de servir à quelque chose et je serai heureuse !”
Les derniers mots furent de trop pour notre cher prince qui, malgré la présence de son cher fils, décida que sa femme avait atteint sa limite. Elle avait osé offenser le prince, et la punition divine venait de s’abattre. A défaut de l’exil comme il l’aurait souhaité au départ, il préféra l’enfermer ici, dans une pièce sombre et sans jour aucun. Les visites n’y étaient pas autorisées et Jerie décéda de cette solitude de longs mois après, le nom de Dastaan au bord des lèvres …

La vie de notre héritier fut particulièrement difficile par la suite, l’absence et la mort de sa mère l’affectèrent beaucoup plus que Zayane avait pensé et Dastaan devint très étourdi, désobéissant et vraiment froid avec celui-ci. En tuant sa mère, il avait perdu l’amour de son fils unique, et bien que c’était à prévoir, il ne voulait accepter sa culpabilité dans cette histoire. Son fils allait devenir prince, qu’il le veuille ou non. Les coups tombèrent au bout de quelques semaines, l’apprentissage était constant et malgré toute cette souffrance, Dastaan n’en démmordait pas. C’était inutile que son père continue, il avait décidé de lui pourrir la fin de son existence ! Et ce qui devait arriver, arriva. Dastaan fut banni alors qu’il venait à peine d’avoir ses 17 ans. La ville d’Agadir lui était maintenant interdite, mais il était vainqueur dans l’histoire, son père n’avait plus rien …
Il trouva alors refuge dans la ville voisine, à Safi, connaissant enfin les souffrances que sa mère avait enduré avant d’être emmenée au palais. Certes, la vie y était dure mais l’impression de se sentir utile était si présente qu’il ne se plaignait jamais. Il avait juste été obligé de se teindre les cheveux en blond pour éviter d’être reconnu. L’histoire du prince Zayane avait dépassé les frontières et une charmante somme d’argent était offerte à celui qui ramènerait ce fils exilé. Son existence commença alors pour de bon et bientôt, il trouva un travail de dure labeur dans la construction d’un petit palais pour une future princesse d’un pays lointain. Les journées étaient chargées, longues et très difficiles mais Dastaan faisait son boulot et s’écroulait le soir, contre un mur puisqu’il n’avait pas d’endroit où dormir jusqu’à …
“Tu sais que c’est pas conseillé de dormir ici ? T’as pas l’air bien riche, mais on pourrait te voler le peu que tu possèdes quand même.”
Rouvrant les yeux en entendant cette voix, Dastaan resta cependant à terre. Ses muscles lui étaient douloureux et la journée qui l’attendait demain ne lui conseillait pas de forcer pour faire des gestes inutiles. Levant juste la tête vers l’homme qui lui parlait, Dastaan répondit :
“Laisse-moi tranquille Sayed, on n’est pas tous habitués à cette vie de chien.”
Le rire de son collège l’exaspéra au plus haut point. Tous les deux, ils s’étaient rencontrés sur le chantier, par pur hasard. Sayed était plus âgé et plus gradé aussi, il dirigeait une parcelle des employés et lorsque Dastaan avait fait tomber des pierres devant lui, il s’était attendu à recevoir une correction mais Sayed l’avait juste aidé à les ramasser en lui ordonnant de faire attention la prochaine fois. Une sorte de lien étrange s’était créé entre eux, un début de respect qui ne tenait qu’à un fil mais que Sayed entretenait bizarrement.
Le laissant s’asseoir à ses côtés, Dastaan en profita pour refermer les yeux et le laissa raconter sa journée sans faire aucun commentaire. Il lui parla de cette fille qu’il voyait souvent pas loin du chantier, il se demandait si ce n’était pas ladite princesse qui surveillait les travaux, il lui parla aussi de son petit frère qui allait sûrement bientôt venir travailler sur le chantier aussi. Haussant les épaules, Dastaan tourna la tête vers lui et répondit enfin :
“T’as aucune honte à envoyer un gosse faire ta merde ?”
“Je préfère l’envoyer ici et pouvoir le surveiller plutôt que de le laisser devenir voleur et finir en prison. Ca se voit que tu en as jamais fait toi, c’est vraiment pire qu’ici.”
Dastaan resta silencieux pendant de longues minutes et encore d’autres plus longues après le départ de Sayed. La prison, pire qu’ici ? Comment était-ce possible ? Ils souffraient tous horriblement tous les jours et il y avait un endroit pire qu’ici ? Sa curiosité le titillait, c’était bien la seule chose dont il n’avait jamais entendu parler au palais. Oh bien sûr le mot ne lui était pas inconnu, mais … qu’est-ce que c’était que la prison ?
Le lendemain, Dastaan passa la plupart de son temps à interroger Sayed là-dessus. Celui-ci avait beau lui dire de faire son travail au lieu de l’emmerder avec ses interrogations, Dastaan revenait toujours à la charge. Un jour, alors que ça faisait déjà des semaines qu’ils évitaient le sujet, Sayed lui fit comprendre d’attendre la nuit pour qu’il lui en parle. La nuit venue, Sayed fut franc et sans appel :
“Y a qu’un seul moyen pour te décrire l’horreur d’une prison, c’est de te montrer.”
Au départ, Dastaan pensa qu’il allait l‘emmener en voir une mais quand il vit son collègue s’approcher de lui, le pousser pour qu’il tombe et se glisser sur lui, il vit rouge. Qu’est-ce qu’il se passait ? Pourquoi est-ce qu’il lui faisait ça ? Décontenancé, Dastaan mit quelques minutes à réagir, laissant le temps à son adversaire de commencer à le déshabiller, à l’embrasser un peu partout. Pourtant, ça n’empêcha pas notre exilé de se rebeller et de renverser la situation pour frapper Sayed. Celui-ci répondit aussitôt avec beaucoup de force, c’était violent, ils étaient comme des inconnus. Etait-ce vraiment ce qui se passait en prison ? Des bagarres gratuites ? Mais Dastaan était bien loin de s’imaginer quel mauvais tour venait de lui jouer Sayed et quand enfin il terrassa son adversaire, il l’entendit juste dire :
“Quand tu sortiras, viens pas me faire chier avec d’autres questions.”
Et avant de pouvoir comprendre sa phrase, Dastaan se faisait arrêter par des soldats sortis d’on ne sait où. La sentence : 8 ans de prison pour avoir presque tué un supérieur.

Les 8 années qu’il passa en prison le rendirent violent, froid, très distant et surtout particulièrement mesquin. Sayed à l’époque, avait eut raison. La prison, c’est vraiment pire que tout … A son arrivée, et ce pendant les premières années, Dastaan avait subi des viols quotidiens, des brimades toutes plus violentes les unes que les autres, des trahisons douloureuses, des morts inexpliquées, des départs précipités … Qui peut ressortir indemne de tout ça ? Elevé comme un futur prince, il avait été préservé de toute cette méchanceté mais était-ce la meilleure solution ? Sa très chère mère avait beau avoir tout fait pour le protéger, sa vie ne pouvait être pire qu’aujourd’hui. Son ressentiment à sa sortie était mitigé, il n’avait pas oublié ce qu‘il avait vécu mais comme c’était tout ce qu’il avait connu, c’était aussi tout ce qui l’intéressait. Il idéalisait tellement sa mère qu’aucune autre femme ne pouvait désormais pénétrer son cœur, il s’était renfermé sur lui-même et avait laissé place à un homme grandissant, violent et sur la mauvaise pente. Aujourd’hui coupé du monde, il ne connaissait plus personne, le palais jadis en construction dominait maintenant la ville de toute sa splendeur. Le reste n’avait pas tant changé, ce n’était juste plus les mêmes visages ou alors, ils étaient méconnaissables.
Mais le plus dur restait de repartir à zéro, personne ne voulait de lui, il avait la tête d’un tôlard, jamais plus il ne trouverait un travail digne de ce nom. Il était condamné à vivre comme une sorte de délinquant, à ramasser ce que les autres ne voulaient pas … Les mois furent longs et alors que Dastaan commençait tout juste à se faire à cette vie qu’il n’avait finalement pas choisi, il croisa le chemin d’un bambin pas plus haut que 3 pommes. Celui-ci restait devant lui, droit comme un i à le regarder avec ses yeux de chouette :
“Pousse-toi de mon chemin, allez !”
Mais l’enfant resta là, jusqu’à enfin lever la main pour lui donner un journal. Tapant la main du bambin pour lui comprendre qu’il n’en voulait pas et qu’il n’avait pas les moyens de le prendre de toute façon, Dastaan le vit le déposer au sol avant de partir en courant. C’était quoi son problème ? Ce journal datait de l’an 20 ou quoi ? Il savait pas où le jeter ? Mais quand Dastaan posa ses yeux sur ledit journal, son sang ne fit qu’un tour. Le gros titre était lisible à des kilomètres :
1 an après l’assassinat du prince Zayane !

Baissant la tête, Dastaan se laissa tomber contre un mur. Et voilà, il venait de perdre toute sa famille. Oh la mort de son père n’était pas importante en soit, juste que plus personne ne connaissait son identité, il était maintenant un inconnu pour de vrai, sans attache aucune.
Balançant le journal, il glissa ses 2 mains sur son visage, le temps d’encaisser. C’était dur à avaler de n’avoir plus de nom, plus de vie … Rouvrant les yeux, son regard se posa à nouveau sur ce journal froissé et déjà plein de terre. Mais une annonce entourée de rouge attira son attention. La lisant avec attention, Dastaan eut un léger sourire. C’était quoi, ça ? Un traquenard encore ? Boh, ça pouvait pas être pas pire qu’une prison …
Se relevant, il entra dans une petit bicoque toute vieille et demanda à passer un coup de fil. La femme ne lui demanda rien en échange, pas même un peu d’argent. Etait-ce son côté méchant qui l’effrayait ? Au téléphone, il parla à cet Ezerial Whites et demanda le poste de … gardien de prison. Une revanche comme une autre …


    Autres : Dastaan a eu le petit doigt de la main droite cassé lors d'un exercice de gymnastique quand il était plus jeune. Celui-ci est maintenant sans douleur aucune mais il a gardé quelques séquelles et bien qu'il se plie à 100%, il a tendance à ne pas être aussi droit que les autres, et l'ongle pousse plus lentement. C'est très léger cependant.
|| Le joueur ||



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Commentaires sur le forum : Comme d'habitude, j'aime ! Surtout ce nouveau design, c'est très joli. Ca fait féerique alors que c'est une île des enfers. J'aime vraiment beaucoup.



Dernière édition par Dastaan El Mussaïm le Lun 25 Oct - 12:16, édité 1 fois
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Atma de Vélès


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MessageSujet: Re: Dastaan El Mussaïm   Dastaan El Mussaïm Icon_minitimeJeu 23 Déc - 18:06

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